Comme le paysage ou la nature morte, le genre du portrait, issu de la peinture religieuse, prend son indépendance à la Renaissance, en Italie, en Flandres et rapidement partout en Europe. Mal placé dans la hiérarchie des genres, le portrait a néanmoins toujours eu beaucoup de succès, d'abord auprès des souverains et de l'aristocratie puis de la bourgreoisie en mal de reconnaissance sociale. Les artistes ont de leur côté tout à y gagner : notoriété et revenus confortables.
Hormis un très rare autoportrait en pied de Rembrandt, la période la mieux représentée dans les collections du Petit Palais court des années 1830 aux années 1920. Cette sélection de peintures et de sculptures montre l'évolution en un siècle de la clientèle, des intentions et des formules. Le format, le cadrage, la pose, le fond, la ressemblance physique ou psychologique, le lien avec le spectateur, la touche sont autant d'éléments sur lesquels les artistes jouent avec toujours plus d'audace. En témoignent notamment ici les œuvres de Courbet, Carpeaux, Carolus-Duran, Renoir, Tissot, Desvallières, Vuillard, Bonnard et bien d'autres.
(1) Ces renseignements sont donnés à titre indicatif, les droits d'entrée, de réservation et les effectifs autorisés dans les musées et monuments évoluant régulièrement.