La villa adopte le langage architectural propre au mouvement moderne, soit l'absence totale d'ornement, des volumes géométriques simples et des surfaces lisses largement ouvertes par des vitrages aux huisseries métalliques. En cela, Le Corbusier se nourrit des réflexions et des réalisations du Bauhaus allemand ou du mouvement De Stijl aux Pays-Bas. La maison marque cependant une démarche plus personnelle autour de ce qui deviendra rapidement les cinq point d'une architecture nouvelle et le concept de « promenade architecturale ». Le plan libre, la façade libre, la fenêtre horizontale et les pilotis sont ainsi déjà présents ici. L'enchaînement des espaces de la maison constitue par ailleurs un cheminement de contre-plongées en plongées, entre ombres et lumières, offrant des points de vue variés et changeants sur l'intérieur et l'extérieur de la maison.
À la lueur des restaurations menées récemment dans la maison, cette visite nous permettra également d'aborder d'autres aspects plus pratiques du travail de Le Corbusier comme le mobilier, l'équipement ou la polychromie. Elle sera aussi l'occasion d'évoquer un pan souvent méconnu de son œuvre, la peinture. Fondateur du Purisme avec le peintre Amédée Ozenfant, c'est ainsi qu'il était entré en contact avec Raoul La Roche.
(1) Ces renseignements sont donnés à titre indicatif, les droits d'entrée, de réservation et les effectifs autorisés dans les musées et monuments évoluant régulièrement.