Il faut dire qu'entretemps, l'irruption de l'art nouveau, le goût pour la fantaisie qui caractérise la Belle époque, l'intérêt pour la mise en œuvre de matériaux nouveaux et la place des arts décoratifs ont produit quelques spécimens remarquables. Les délires colorés de Guimard, Lavirotte, Wagon ou Klein éclaboussent les passants. Un peu trop peut-être au goût de certains. Dès les premières années du XXe siècle, les décors s'assagissent, gagnent en élégance sans perdre en originalité. L'art déco pointe le bout de son nez avant de s'épanouir véritablement dans les années 1920.
Vers 1930 enfin, le mouvement moderne, la méfiance face au décor, la rationalisation de la construction, le triomphe du verre, le moindre souci de paraître, en tout cas par sa porte d'entrée, sonnent la fin de la partie. Quelques réalisations remarquables en fer forgé, comme celles de Jean Prouvé pour Mallet-Stevens, constituent une sorte de chant du cygne de la porte parisienne.