Sous le Consulat, mû par une triple préoccupation sanitaire, circulatoire et esthétique, le préfet de la Seine Frochot fait abattre la forteresse. Une place digne de ce nom est alors aménagée autour d'une nouvelle fontaine en forme de palmier.
Cependant, cette place aux dimensions relativement modestes ne résiste pas aux bouleversements du Second Empire, alors que le Châtelet se retrouve dans l'œil du cyclone, au niveau de la « grande croisée de Paris ». Le pont est reconstruit, de nouvelles rues sont percées, les autres sont élargies, la fontaine est déplacée, des arbres sont plantés, deux théâtres et la Chambre des notaires sortent de terre. Depuis un siècle et demi, la place du Châtelet n'a pour ainsi dire pas changé... jusqu'à quand ?