L'église Sainte-Odile, construite de 1935 à 1946, se signale de loin par son clocher effilé en brique. Contraint par une parcelle étroite et longue, son plan est d'une grande simplicité : une nef coiffée d'une file de trois sobres coupoles. L'architecte Jacques Barge et les artistes qui ont travaillé sur le chantier se sont rattrapés sur la qualité et la richesse du décor. Les vitraux de François Décorchemont, le tympan d'Anne-Marie Roux-Colas, les grilles d'entrée art déco, la longue procession des petits chapiteaux, le maître-autel et les colonnes du chœur, l'appareillage soigné de la brique rouge enfin, donnent à Sainte-Odile une place de choix dans les églises parisiennes de l'entre-deux-guerres.
À quelques pas se trouve la rue Flachat. Percée en 1878, elle se borde rapidement d'ateliers d'artistes et d'hôtels particuliers. De grands noms de l'architecture de l'époque comme Paul Sédille (magasins du Printemps) ou Charles Girault (Petit Palais) rivalisent d'imagination. Sculptures néo-gothiques, jeux de briques, flore de faïence, mascarons insolites, décors de ferronerie... tout ici contribue à faire de la rue l'une des plus originales et des plus séduisantes de Paris.
(1) Ces renseignements sont donnés à titre indicatif, les droits d'entrée, de réservation et les effectifs autorisés dans les musées et monuments évoluant régulièrement.