En 1640, le Jardin du roi ouvre ses portes au public, au bout du faubourg Saint-Victor. L’agrément n’a alors rien à voir dans cette création, imaginée par les médecins de Louis XIII. Le lieu doit en effet servir à la culture et à l’étude des plantes médicinales et à l’enseignement de la botanique. Même si elle s’est élargie au fil du temps à l’ensemble des sciences naturelles, la vocation scientifique du jardin demeure intacte. Les parterres, les serres, les laboratoires, les galeries abritant les immenses collections en témoignent aujourd’hui.
Au fil des bâtiments (extérieur), des allées, des arbres remarquables et des statues, je vous invite à revivre ces quatre siècles d’une histoire exceptionnelle. Ainsi, de la butte Coypeau à l’hôtel de Magny, des abords de la Ménagerie aux grandes serres récemment restaurées, nous partirons à la rencontre de Buffon et Bernardin de Saint-Pierre, intendants du jardin au XVIIIe siècle. Nous croiserons également Becquerel, qui découvrit ici la radioactivité, Lamarck et Cuvier. A l’ombre du cèdre de Jussieu, du grand platane d’orient ou du gingko bicentenaire, nous évoquerons aussi le souvenir du rhinocéros de Louis XV et de la girafe de Charles X, l’illustre Zarafa.
(1) Ces renseignements sont donnés à titre indicatif, les droits d'entrée, de réservation et les effectifs autorisés dans les musées et monuments évoluant régulièrement.