Le quartier de la plaine Monceau offre la particularité d'avoir hébergé dès l'origine des artistes en vue et leur clientèle bourgeoise. Ces deux populations cohabitent de façon nouvelle, se reçoivent, s'apprécient et s'influencent. Le caractère « artiste » des ateliers contamine peu à peu de nombreuses façades et fait vite oublier l'austérité des longs alignements haussmanniens. De plus, après le Second Empire, un phénomène général de détente architecturale pousse les architectes à plus d'originalité et de fantaisie et la plaine Monceau est pour eux un terrain de jeu particulièrement accueillant.
Notre parcours nous mènera du spectaculaire hôtel Gaillard, récemment restauré (ext.), aux étonnantes façades historicistes de la rue Fortuny, des ateliers de l'avenue de Villiers aux beaux immeubles de la rue de Tocqueville. En route, nous évoquerons également le souvenir des grandes figures de l'art, de la littérature et de la musique qui hantent toujours le quartier autour de Sarah Bernhardt.
(1) Ces renseignements sont donnés à titre indicatif, les droits d'entrée, de réservation et les effectifs autorisés dans les musées et monuments évoluant régulièrement.